Il est un criminel accompli et déçu. Il a fidèlement servi ses maîtres. Aujourd’hui, il se retourne contre ses employeurs perfides qui ont trahi sa confiance, du moins si l’on se fie à ses déclarations sur les réseaux sociaux.
L’homme est avide de défier la mort. Son regard est animé d’une détermination farouche à repousser les limites du possible. Et c’est dans le nom qu’il confère à son gang armé que se révèle son inébranlable volonté de renverser les barrières érigées devant lui, de les démolir sans pitié.
Il renverse les barrières d’un geste frénétique. Sa démarche est empreinte d’une sauvage détermination, guidée non par le désir de libérer les citoyens paisibles, mais plutôt par une volonté malsaine de semer le chaos. Il prend un plaisir cruel à les faire errer d’un lieu à l’autre, à les forcer à courir, épuisés, à la recherche d’un refuge illusoire pour fermer enfin l’œil.
L’homme s’attaque aux quartiers de la commune de Pétion-Ville, un par un, semant la perturbation sur son passage. Meyotte, Frères, Girardo, parmi d’autres, sont les quartiers visés par son regard implacable. Tel un prédateur assoiffé de destruction, il les fixe de sa ligne de mire, prêt à frapper sans relâche, laissant dans son sillage le chaos et l’effroi.
La résistance des brigadiers, autrefois farouche, s’affaiblit devant l’assaut impétueux des civils armés. Mais quel dessein sinistre se cache derrière cette entreprise ?