Aucun chien mordant ne possède de maître. Il n’appartient à personne, pas même à lui-même, jusqu’à ce qu’il subisse le poids d’un bâton et la fureur de ses multiples propriétaires éclate.
Le 3 mai 2023, les mécènes de la grande criminalité organisée font résonner la voix du chef de gang « IZO 5 SEGONN ». Dans un appel véhément à la coalition des barons de la barbarie, le seigneur de la pègre dispense ses sombres consignes. Assoiffé de sang, il se dit prêt à déverser sur la ville sa sentence implacable.
En soirée, effectivement, les malfaiteurs passent à l’acte, répondant aux mouvements de résistance par des représailles impitoyables. Ce même mercredi 3 mai, les membres du gang « Kraze Baryè », sous la férule de Vitelhomme Innocent, sèment la terreur en assassinant plusieurs personnes à Fort Jacques.
Les jeunes engagés dans la voie du banditisme sont loyaux envers leur chef assassin. L’État n’a pas songé à instaurer des programmes visant à proposer des débouchés professionnels, une formation adéquate, une éducation et un développement communautaire qui auraient pu leur offrir une alternative à la vie criminelle.
Cependant, il est crucial que les mouvements de résistance se poursuivent, car les gangs armés utilisent l’intimidation et la terreur pour maintenir leur pouvoir. Le peuple doit donc continuer d’user de stratégies pour se protéger contre les assauts de ces malfaiteurs : quartiers sous surveillance, rues barricadées, et groupes d’autodéfense.
Mais si la population souhaite réellement endiguer le mal, elle doit impérativement agir contre les autorités et les magnats qui se rendent complices des gangs par leur soutien infâme.