Tel un collier de perles égrenées dans l’infini, les poèmes qu’il a semés dans son recueil me parviennent épars, madame. Toi, destinataire de ces mots, je viens te porter la nouvelle de la sortie imminente du dernier opus de Pierre Josué Agénor Cadet, intitulé « Poèmes épars ». L’ouvrage comporte 110 pages et sera publié sous les presses de l’Imprimerie Media Texte.

Madame, étant donné que tu n’as pas encore goûté à l’essence de cette œuvre, je m’enhardis à relever pour toi l’expression de l’attachement profond et émotionnel de l’auteur envers son pays natal, Haïti, qu’il considère comme étant sa source d’identité et de sécurité. “O Haïti, mon pays intime/Mon unique terre d’asile”.

Madame, c’est dans un souffle ample et aéré que les vers tissent la toile subtile et nuancée, révélant les contradictions et les tensions profondes qui hantent le lieu de vie de l’auteur.

Dans une plume gorgée d’encre larmoyante, Pierre Josué Agénor Cadet, témoin implacable de la triste réalité d’Haïti, exhorte à l’action et à une prise de conscience collective face à ce qu’il appelle “la complicité silencieuse de l’indignité” qui pèse sur son peuple.

Madame, dans le dernier fragment de son œuvre, le poète Pierre Josué Agénor Cadet, autrefois ministre de l’Éducation nationale et de l’Intérieur, hurle son impuissance. Mais tu voudras bien noter que ce n’est pas un soupir morne et languissant, mais une explosion volcanique qui consume son être tout entier, une révolte incandescente ! 

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