Pourquoi Ariel Henry aurait-il quitté le pouvoir ? Peut-être parce qu’il était mauvais ou parce qu’il avait placé la barre de l’incompétence si bas que seuls des successeurs dotés d’une habileté d’acrobate pourraient espérer le surpasser. 

Dans notre pays, nous avons cette capacité à fournir des dirigeants interchangeables, tous spécialistes du surplace. Il semble exister chez nous une sorte de code non écrit, un rituel nous imposant de rester perpétuellement à l’état d’ébauche, coincés dans une phase de transition sans fin.

Ni le Conseil présidentiel de transition (CPT) ni le gouvernement de Garry Conille n’est capable de promettre le moindre lever de soleil dans cette interminable nuit. Après tout, on dirait qu’ils préfèrent nous laisser dans le noir – c’est tellement plus pratique pour cacher leurs propres faux pas !

On s’habitue à des régimes jetables. Quelle sagesse allons-nous tirer de cette énième période de transition ? Probablement celle d’une impasse politique… éternellement recyclable !

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