Des mains incendiaires applaudissent devant les cadavres qu’elles brûlent. Les flammes éclaboussent ma porte de fumée. Les pyromanes hurlent !
Comment mentir à mon fils en lui disant que ce pays qui l’a vu naître peut aussi le voir grandir ? La vie s’arrête là où la mort n’a pas encore commencé. C’est le chaos !
J’ai vu ce bourreau casser le fémur de sa victime pour la fouetter avec. Les cris, qui ont créé des larmes, ont tissé une trame de douleur.
Mon peuple qui meurt n’est toujours pas prêt à tuer. Ici, celui qui ne mange pas sera mangé ! Alors, bon appétit pour survivre.
Encore une nuit qui s’étend devant nous, plongeant nos âmes dans un abîme d’incertitude. Qui pleurera demain la mort de son fils, car la balle perdue a été retrouvée dans la tête de son enfant ?