Depuis quelques semaines, je suis attiré par cette démonstration d’altruisme musical de Michelet Augustin, surnommé Ti-Sax, qui parcourt les écoles afin de jouer avec les enfants et pour eux.
L’exercice est passionnant. J’ai personnellement vu Ti-Sax compter minutieusement le nombre de clefs sur son saxophone. « Chacune d’elles », m’a-t-il dit, « peut ouvrir un million de cœurs d’enfants au bonheur. »
La dernière fois que j’ai croisé le virtuose, c’était à l’Institution Pédagogique Vive l’Enfance (IPVE) à Pétion-Ville, Haïti, au cours d’une de ces journées estivales.
L’artiste se donnait en spectacle. Il déployait son talent avec fougue. Son saxophone répandait dans l’atmosphère chaleureuse une mélodie enchanteresse, tandis que les rires joyeux des enfants accompagnaient chaque note.
Dans cette paisible enclave éducative, la passion musicale de l’homme nommé Michelet Augustin, plus connu sous le sobriquet de Ti-Sax, créait des liens subtils entre les jeunes esprits émerveillés et les harmonies enchanteresses. Une scène d’une simplicité saisissante, mais où l’impact sur ces jeunes âmes était profondément enraciné.
Ti-Sax ne se contente pas seulement de jouer de son saxophone, il insuffle également une dose de confiance et d’espoir dans le cœur de chaque enfant qu’il rencontre. En partageant son don avec ces jeunes esprits émerveillés, Ti-Sax leur ouvre non seulement les portes de la musique, mais aussi celles de l’amour et du bonheur.
Chaque note jouée par Ti-Sax semble construire un pont entre les mondes, reliant le présent à un futur plein de promesses et d’opportunités.