Voyage astral| Je suis tombé sur un texte, le Docteur Gracien Jean en est l’auteur, et il a choisi le titre énigmatique de « Quid du voyage astral ». Ce texte, dévoilé sur sa page Facebook, évoque une idée fascinante : celle d’un voyageur astral qui se révèle simplement en étant en voyage, sans avoir à fixer l’heure de son départ ni à déterminer sa destination. Une notion étrange qui titille la curiosité.
Selon les affirmations du Dr. Jean, le corps humain ne peut être assimilé à un avion que l’on apprend à piloter pour voyager librement dans l’espace. Il explique qu’un individu, homme ou femme, peut potentiellement abriter en lui un élément bionucléaire intrinsèque à sa constitution biologique, mais il soutient que cela ne confère aucun pouvoir ni aucun contrôle permettant d’initier un voyage astral.
Un individu qualifié de « bionucléaire », selon le Dr. Jean, serait un réceptacle cosmique intrinsèquement connecté à un être cosmique doué du pouvoir d’initier un voyage astral à des fins de transmission d’énergie, de connaissance et de communication. L’expérience astrale ne se choisit pas, selon les croyances du Dr. Gracien Jean.
Le Dr. Jean insiste sur le fait que le voyage astral se produit suite à une convocation dans un contexte cosmique particulier, et il est lié à un être cosmique ayant le pouvoir d’initier cette expérience à travers l’univers, le cosmos, voire sur l’une des planètes du système solaire.
Ainsi, il arrive aux individus qualifiés de « bionucléaires » d’entrer en état de voyage astral, que ce soit de nuit ou en plein jour, même en présence d’un environnement bruyant. Cette expérience dure généralement de 10 à 15 minutes, durant lesquelles ces individus se retrouvent comme enfermés dans une bulle hermétique, à l’insu de leur entourage. Le Dr. Jean rapporte que la seule observation que l’on puisse faire est un léger affaiblissement du bruit ambiant pendant cette période de voyage astral. Cependant, il convient de noter que ces affirmations du Dr. Jean ne sont pas étayées par des preuves scientifiques solides.
Pouvoir être en voyage astral, et je ne parle pas de le faire comme on apprend à sauter en chute libre, souligne le Dr. Jean, est une capacité spéciale réservée aux êtres humains « bionucléaires ».
Le Dr. Jean nous indique qu’une des caractéristiques des individus qu’il qualifie de « bionucléaires » est leur capacité à acquérir de nouvelles connaissances pendant leur expérience de voyage astral, que ce soit dans les domaines des sciences ou de la philosophie. Par ailleurs, il précise que ces individus ne sont pas nécessairement de bons élèves à l’école, à l’université ou dans des centres de recherche. Leur principale qualité réside dans leur aptitude à être des créateurs, que ce soit dans le domaine matériel ou immatériel, et ils sont dotés d’un talent particulier pour l’innovation, s’étendant à toutes les disciplines, y compris la philosophie.
C’est à ce moment que les affirmations du Dr. Jean retiennent particulièrement mon attention. En effet, ces individus qu’il décrit comme étant « bionucléaires » semblent détenir une aptitude remarquable à l’innovation, une compétence qui s’étend à divers domaines, y compris, potentiellement, la sphère politique. On peut ainsi songer aux initiatives politiques telles que PEYILOK et BWAKALE. Face à cette perspective selon laquelle de telles créations pourraient avoir une origine astrale, se pose la question de savoir s’il convient de craindre nos compatriotes qualifiés de « bionucléaires » en Haïti.
Avec toute la considération due à Gracien Jean, titulaire d’un doctorat en Sciences politiques, il apparaît clairement que son texte repose davantage sur des convictions personnelles que sur une base factuelle solide. Néanmoins, il convient de souligner que cette proposition se démarque par son caractère intrigant et audacieux, offrant ainsi matière à des réflexions potentiellement fécondes. Un éclairage bienvenu, Docteur Gracien Jean.