Comment donc réussir à ne jamais achever ses deux mandats présidentiels sans être lassé de se vanter? Le prêtre défroqué, tel un clown déchu, s’enfonce de plus en plus dans le ridicule en titubant sur un fil tendu au-dessus du vide.

C’est du sommet de cet abîme que Toto, bravant tous les dangers, s’élance dans un saut périlleux pour nous narrer l’histoire de cet ancien dirigeant de Lafanmi se Lavi. Selon Toto, le plaisantin en question nourrissait les enfants affamés avec des cartouches, provoquant ainsi chez eux un maléfique effet secondaire : des déjections incendiaires qui nous pleuvent aujourd’hui dessus, comme des flammes de l’enfer.

Dans son allocution lors de la cérémonie de remise de diplômes à l’UNIFA, le 26 mars 2023, le bouffon arrogant aurait affirmé avoir pris sa revanche pour le prétendu coup d’État qui l’aurait frappé en 2004. Cette fanfaronnade pourrait-elle être considérée comme une confession de culpabilité ou un signe de conscience troublée?

Sa fausse assurance n’était-elle qu’une carapace masquant son remords grandissant? L’inquiétude le rongeait, lui faisant sentir son corps se raidir, comme prêt à être jeté derrière les barreaux par une génération d’hommes et de femmes de bureau.

L’évidence était là, criante : l’homme de Tabarre, dans les tréfonds de son âme, semblait appeler de ses vœux une justice implacable qui le forcerait à payer pour ses péchés.

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