Les ministères de l’Économie et des Finances, du Commerce et de l’Industrie, en Haïti, ont annoncé, dans un avis daté du 14 juillet 2023, une baisse des prix des produits pétroliers.
Ainsi donc, le prix de l’essence se voit infliger une réduction de dix gourdes, sans distinction aucune entre la gazoline et le diesel.
Cette diminution du coût des carburants, aussi minime soit-elle, aurait dû logiquement influencer les tarifs du transport en commun. Pourtant, les autorités compétentes et les opérateurs de transport sont restés étrangement silencieux à ce sujet.
Nos porte-monnaie ne sont pas allégés avec cette décision. Le gouvernement haïtien a réduit les prix des carburants afin de scruter secrètement notre “en-bas”, tandis que le fardeau du coût de la vie persiste, sans la moindre atténuation.
D’après les témoignages, les prix des carburants en Haïti, même après une baisse de dix gourdes, n’ont pas bougé, défiant ainsi la chute remarquable sur le marché mondial. Cette divergence entre la réalité planétaire et la situation locale soulève des questionnements quant aux éléments internes qui soutiennent cette hausse tenace aux pompes.
Ce qui est frappant dans la déclaration des ministères de l’Économie et des Finances, du Commerce et de l’Industrie, c’est que la décision entrera en vigueur à partir du 20 juillet 2023, coïncidant avec les deux ans de règne chaotique du Premier ministre, le Dr Ariel Henry.
Voilà donc un présent gouvernemental qu’il serait imprudent de sous-estimer !